| Rédacteur : Philippe Cirta |
A l’occasion de la sortie chez Les Humanoïdes Associés du deuxième et dernier tome d’Izunas il me paraît indispensable de vous parler de cette série fille de la fameuse Légende des Nuées Ecarlates de Saverio Tenuta.
Sans revenir sur le thème de ces deux séries, rappelons que nous naviguons dans un univers fantastique nourri de légendes japonaises, peuplé de créatures extraordinaires, de génies et de démons, dans lequel le monde des hommes et celui des esprits se mêlent parfois.
Le monde des esprits est caché à celui des hommes par le Kamigakushi, voile magique maintenu par les Kamis, les esprits de la nature. L’arbre sacré est protégé des esprits malfaisants, les Noggos, par les Izunas, loups blancs géants que l’on a découverts dès le premier tome de la Légende des Nuées Ecarlates. Après une nouvelle attaque des Noggos, l’arbre sacré donne naissance à une créature humaine, Aki, au lieu d’engendrer un nouveau loup géant. L’équilibre fragile entre les deux mondes serait-il compromis par cette « abomination » qui semble bien être l’instrument des démons maléfiques ?
Devenue presque adulte, Aki va devoir prouver son innocence dans les funestes évènements survenus dans la forêt sacrée et affirmer son appartenance au clan des Izunas. Elle y sera aidée par Kenta, un loup blanc né presque en même temps qu’elle. Ils vont s’aventurer ensemble dans le monde des hommes en proie aux ravages de la guerre et aux manipulations des esprits mauvais.
Ce conte fantastique est mené de main de maître par Saverio Tenuta qui en a écrit le scénario avec l’aide d’un de ses élèves, Bruno Letizia, alors que Carita Lupattelli, une autre de ses disciples, en assure le dessin et la mise en couleurs.
Le scénario nous fait naviguer dans un univers extraordinaire où les créatures fantastiques côtoient les humains. Les guerriers sont puissants, les combats de samouraïs se succèdent et le sang coule en abondance. Le rêve et la poésie sont néanmoins présents, nous empruntons avec ravissement la passerelle qui mène du monde des esprits au nôtre.
Le dessin de Carita Lupattelli est élégant, tout en précision et en finesse, et se rapproche de celui de Saverio Tenuta dans la Légende des Nuées Ecarlates. Il restitue parfaitement les mouvements et réussit à créer l’atmosphère fantastique du récit, aidé par des couleurs en aquarelle soignées et déjà bien maîtrisées. Le tout colle parfaitement à l’histoire concoctée par Saverio Tenuta.
Une marge de progression existe encore pour notre jeune dessinatrice et franchement un bel avenir lui est promis. On pourrait presque dire que sans égaler encore le maître Saverio Tenuta, l’élève Carita Lupattelli est déjà en train de le rattraper, et cela pour notre plus grand plaisir.
Que rajouter de plus ? Nous sommes en présence d’une bien belle mini série qui se démarque des nombreux albums fantastiques par la richesse de son univers et l’élégance de son illustration. Ne la ratez pas !
A noter la sortie de l’intégrale de la série réunissant les deux albums dans un magnifique coffret aux couleurs flamboyantes.
Sans revenir sur le thème de ces deux séries, rappelons que nous naviguons dans un univers fantastique nourri de légendes japonaises, peuplé de créatures extraordinaires, de génies et de démons, dans lequel le monde des hommes et celui des esprits se mêlent parfois.
Le monde des esprits est caché à celui des hommes par le Kamigakushi, voile magique maintenu par les Kamis, les esprits de la nature. L’arbre sacré est protégé des esprits malfaisants, les Noggos, par les Izunas, loups blancs géants que l’on a découverts dès le premier tome de la Légende des Nuées Ecarlates. Après une nouvelle attaque des Noggos, l’arbre sacré donne naissance à une créature humaine, Aki, au lieu d’engendrer un nouveau loup géant. L’équilibre fragile entre les deux mondes serait-il compromis par cette « abomination » qui semble bien être l’instrument des démons maléfiques ?
Devenue presque adulte, Aki va devoir prouver son innocence dans les funestes évènements survenus dans la forêt sacrée et affirmer son appartenance au clan des Izunas. Elle y sera aidée par Kenta, un loup blanc né presque en même temps qu’elle. Ils vont s’aventurer ensemble dans le monde des hommes en proie aux ravages de la guerre et aux manipulations des esprits mauvais.
Ce conte fantastique est mené de main de maître par Saverio Tenuta qui en a écrit le scénario avec l’aide d’un de ses élèves, Bruno Letizia, alors que Carita Lupattelli, une autre de ses disciples, en assure le dessin et la mise en couleurs.
Le scénario nous fait naviguer dans un univers extraordinaire où les créatures fantastiques côtoient les humains. Les guerriers sont puissants, les combats de samouraïs se succèdent et le sang coule en abondance. Le rêve et la poésie sont néanmoins présents, nous empruntons avec ravissement la passerelle qui mène du monde des esprits au nôtre.
Le dessin de Carita Lupattelli est élégant, tout en précision et en finesse, et se rapproche de celui de Saverio Tenuta dans la Légende des Nuées Ecarlates. Il restitue parfaitement les mouvements et réussit à créer l’atmosphère fantastique du récit, aidé par des couleurs en aquarelle soignées et déjà bien maîtrisées. Le tout colle parfaitement à l’histoire concoctée par Saverio Tenuta.
Une marge de progression existe encore pour notre jeune dessinatrice et franchement un bel avenir lui est promis. On pourrait presque dire que sans égaler encore le maître Saverio Tenuta, l’élève Carita Lupattelli est déjà en train de le rattraper, et cela pour notre plus grand plaisir.
Que rajouter de plus ? Nous sommes en présence d’une bien belle mini série qui se démarque des nombreux albums fantastiques par la richesse de son univers et l’élégance de son illustration. Ne la ratez pas !
A noter la sortie de l’intégrale de la série réunissant les deux albums dans un magnifique coffret aux couleurs flamboyantes.