| par Phil B. |
Le thriller imaginé par Erik Arnoux et dessiné par David Morancho se poursuit dans ce deuxième tome, où l'histoire se complexifie et prend réellement son envol. La première partie, déjà riche en événements et en rebondissements, n'était en fin de compte que l'exposition d'un véritable enchevêtrement machiavélique d'emmerdes, tuiles et déconvenues diverses pour cette pauvre Joy Carruthers, alias Sara Lone.
Depuis la mort de son père et après avoir réussi à récupérer la pêcherie familiale, les affaires vont assez mal pour Sara et son business. En effet, elle n'est pas vraiment toute entière à la pêche à la crevette, et consacre plutôt son énergie à la recherche d'un trésor que son père et ses 2 associés avaient repéré avant leurs morts successives, sans en laisser plus d'indice. Bien évidemment, on le sait depuis la fin du tome 1, elle n'est pas seule sur le coup et elle se sait très observée par le syndicat des pêcheurs, le KKK (elle qui n'a pu embaucher que des noirs) et leurs représentants qui cherchent par tous les moyens à "inventer" avant elle ce trésor maya volé jadis aux indiens par les conquistadores.
Le drame familial du tome 1 continue, mais prend une tournure inattendue, se transformant peu à peu en véritable chasse aux trésors dont l'ampleur est presque démesurée pour la frêle héroïne d'Arnoux et Morancho. Ne faisant aucun cadeau à son personnage, le scénario, riche et machiavélique à souhait, est extrêmement bien mené et se suis facilement malgré l'enchevêtrement des intrigues et flashbacks superposés (conquistadores, syndicat, KKK, Police, Pêcherie). Pas de temps morts, pas (trop) de facilités scénaristiques ni grosses ficelles, Arnoux sait où il va et prend plaisir, ça se sent, à nous y amener avec lui. Le dessin toujours gracieux et souple de l'espagnol David Morancho est régulier et fouillé. Ses couleurs en revanches peuvent s'avérer un peu blafardes, mais nous le mettrons sur le compte de la recherche d'ambiance et d'atmosphère inquiétantes annonciatrices de toujours plus d'ennuis pour notre Sara toute mignonne qui ne méritait pas ça !
La série, une des meilleures valeurs du catalogue des éditions participatives Sandawe, vaut définitivement le détour pour les amateurs de thillers classiques.
Depuis la mort de son père et après avoir réussi à récupérer la pêcherie familiale, les affaires vont assez mal pour Sara et son business. En effet, elle n'est pas vraiment toute entière à la pêche à la crevette, et consacre plutôt son énergie à la recherche d'un trésor que son père et ses 2 associés avaient repéré avant leurs morts successives, sans en laisser plus d'indice. Bien évidemment, on le sait depuis la fin du tome 1, elle n'est pas seule sur le coup et elle se sait très observée par le syndicat des pêcheurs, le KKK (elle qui n'a pu embaucher que des noirs) et leurs représentants qui cherchent par tous les moyens à "inventer" avant elle ce trésor maya volé jadis aux indiens par les conquistadores.
Le drame familial du tome 1 continue, mais prend une tournure inattendue, se transformant peu à peu en véritable chasse aux trésors dont l'ampleur est presque démesurée pour la frêle héroïne d'Arnoux et Morancho. Ne faisant aucun cadeau à son personnage, le scénario, riche et machiavélique à souhait, est extrêmement bien mené et se suis facilement malgré l'enchevêtrement des intrigues et flashbacks superposés (conquistadores, syndicat, KKK, Police, Pêcherie). Pas de temps morts, pas (trop) de facilités scénaristiques ni grosses ficelles, Arnoux sait où il va et prend plaisir, ça se sent, à nous y amener avec lui. Le dessin toujours gracieux et souple de l'espagnol David Morancho est régulier et fouillé. Ses couleurs en revanches peuvent s'avérer un peu blafardes, mais nous le mettrons sur le compte de la recherche d'ambiance et d'atmosphère inquiétantes annonciatrices de toujours plus d'ennuis pour notre Sara toute mignonne qui ne méritait pas ça !
La série, une des meilleures valeurs du catalogue des éditions participatives Sandawe, vaut définitivement le détour pour les amateurs de thillers classiques.