| Rédacteur : Phil.B |
Tout commence quand Fab, le héros, se fait pincer dans un supermarché : il a laissé sa carte du magasin dans son autre pantalon. Indignation légitime des autres clients. Quand il dégaine son poireau contre les vigiles, la tragédie est à son comble, et inévitablement, l'incident fait la une de la presse du lendemain.
Philippe Geluck, le créateur du Chat, n'a pas mâché ses mots au sujet de ce petit album à la couverture sobre et au titre énigmatique : un "choc" telle la rencontre avec les Monty Python, Woody Allen et Ricky Gervais.
Fabcaro, scénariste qui s'est déjà fait remarquer avec Z comme Don Diego et Mars (dessin de Fabrice Erre), et pour la reprise d'Achille Talon (dessin de Serge Carrère), est aussi dessinateur de ses propres histoires, dont certaines totalement iconoclastes (à lire, notamment : les aventures de Paraplejack, premier héros en fauteuil roulant... tout un programme). Avec Zaï zaï zaï zaï, Fabcaro nous gratifie d'un véritable petit bijou d'humour absurde que les anglais affectionnent particulièrement. La comparaison est particulièrement pertinente avec les Monty Python, eux qui excellaient dans l'art de pousser un point de départ décalé et absurdissime à son extrême limite. On a droit avec cet album à un épisode du "Flying Circus" sur une soixantaine de planches, écrites au cordeau et dessinées avec ce style semi-réaliste qui ne fait qu'accentuer le décalage.
Absolument tout, dans cet album, est pesé, mesuré, rythmé pour amplifier l'effet comique, lequel effet ne contribue qu'à appuyer la critique sous-jascente de la société des média, le traitement de l'information, et la manipulation de l'opinion publique. Fabcaro réussit un tour de force dont il est dommage de se priver.
13 euros chez Six Pieds sous terre.
Philippe Geluck, le créateur du Chat, n'a pas mâché ses mots au sujet de ce petit album à la couverture sobre et au titre énigmatique : un "choc" telle la rencontre avec les Monty Python, Woody Allen et Ricky Gervais.
Fabcaro, scénariste qui s'est déjà fait remarquer avec Z comme Don Diego et Mars (dessin de Fabrice Erre), et pour la reprise d'Achille Talon (dessin de Serge Carrère), est aussi dessinateur de ses propres histoires, dont certaines totalement iconoclastes (à lire, notamment : les aventures de Paraplejack, premier héros en fauteuil roulant... tout un programme). Avec Zaï zaï zaï zaï, Fabcaro nous gratifie d'un véritable petit bijou d'humour absurde que les anglais affectionnent particulièrement. La comparaison est particulièrement pertinente avec les Monty Python, eux qui excellaient dans l'art de pousser un point de départ décalé et absurdissime à son extrême limite. On a droit avec cet album à un épisode du "Flying Circus" sur une soixantaine de planches, écrites au cordeau et dessinées avec ce style semi-réaliste qui ne fait qu'accentuer le décalage.
Absolument tout, dans cet album, est pesé, mesuré, rythmé pour amplifier l'effet comique, lequel effet ne contribue qu'à appuyer la critique sous-jascente de la société des média, le traitement de l'information, et la manipulation de l'opinion publique. Fabcaro réussit un tour de force dont il est dommage de se priver.
13 euros chez Six Pieds sous terre.