| Rédacteur : Phil.B |
Jean-Philippe et Tempête sont nés le même jour à la même heure. Jean-Philippe est le fils d'un éleveur de chevaux pour le compte d'un riche polonais, Tempête est une pouliche. Très vite on comprend que cette coincidence de naissances n'est pas le seul lien qui les unit.
Fidèle à la tradition familiale et transporté par son affection pour "sa" pouliche, Jean-Philippe en est plus persuadé d'année en année : il sera jockey. Un soir de gros orage, l'inondation menace et Jean-Philippe court vérifier que sa pouliche est en sécurité. Affolée et incontrôlable, Tempête blesse gravement son jeune maître.
Adaptation à quatre mains du roman de Chris Donner (Ecole des Loisirs), ce récit est somme toute des plus classiques, ayant recours aux ficelles bien connues de tout bon drame qui se respecte : une jeunesse brisée, un rêve tué dans l'œuf, des vautours à l'ambition démesurée à qui il va falloir donner une leçon... Comme toujours, ce qui fait la différence est la mise en forme. Ici, l'histoire est mise en image de façon majestueuse par le toujours surprenant Jeremie Moreau, qui nous gratifie depuis Le Singe de Hartlepool (sc. Lupano) d'un graphisme tout en subtilité et sensibilité. Formé au dessin animé, son savoir faire déborde dans les scènes de courses à la vitesse effrénée. En tant que coloriste, ses choix sont toujours justes, et alternent noirceurs inquiétantes des orages et blancs diaphanes des paysages neigeux, au rythme des humeurs du héros.
Résolument optimiste, cette histoire réserve des surprises qui donnent à la sombre destinée du petit Jean-Philippe une lumière inattendue. Il laisse le lecteur à ses réflexions sur la fatalité, le courage, la gloire à tout prix et le triomphe modeste. Classique, nous l'avons déjà dit. Mais en ces temps moroses et froids, une chouette histoire qui réchauffe le cœur et l'âme est toujours bonne à prendre.
Fidèle à la tradition familiale et transporté par son affection pour "sa" pouliche, Jean-Philippe en est plus persuadé d'année en année : il sera jockey. Un soir de gros orage, l'inondation menace et Jean-Philippe court vérifier que sa pouliche est en sécurité. Affolée et incontrôlable, Tempête blesse gravement son jeune maître.
Adaptation à quatre mains du roman de Chris Donner (Ecole des Loisirs), ce récit est somme toute des plus classiques, ayant recours aux ficelles bien connues de tout bon drame qui se respecte : une jeunesse brisée, un rêve tué dans l'œuf, des vautours à l'ambition démesurée à qui il va falloir donner une leçon... Comme toujours, ce qui fait la différence est la mise en forme. Ici, l'histoire est mise en image de façon majestueuse par le toujours surprenant Jeremie Moreau, qui nous gratifie depuis Le Singe de Hartlepool (sc. Lupano) d'un graphisme tout en subtilité et sensibilité. Formé au dessin animé, son savoir faire déborde dans les scènes de courses à la vitesse effrénée. En tant que coloriste, ses choix sont toujours justes, et alternent noirceurs inquiétantes des orages et blancs diaphanes des paysages neigeux, au rythme des humeurs du héros.
Résolument optimiste, cette histoire réserve des surprises qui donnent à la sombre destinée du petit Jean-Philippe une lumière inattendue. Il laisse le lecteur à ses réflexions sur la fatalité, le courage, la gloire à tout prix et le triomphe modeste. Classique, nous l'avons déjà dit. Mais en ces temps moroses et froids, une chouette histoire qui réchauffe le cœur et l'âme est toujours bonne à prendre.